9° Une trappe d'auvent étanche
L'étanchéité de la trappe d'auvent reste pour nombre de tractionnistes un mythe impossible à atteindre.
Très exposée aux entrées d'eau, la trappe souffre également, une fois encore, de la mauvaise qualité des refabrications et le joint refabriqué est quasi immontable.
Dans sa forme d'abord: C'est un rectangle à coins arrondis, alors que la trappe a une découpe en forme d'hippodrome.
Dans son épaisseur et sa dureté: trop épais et trop dur. Une fois en place, la trappe est trop haute, ferme mal et donc fuit.
Nous avons retenu la solution suivante:
A partir d'un toron de 10 mm en mousse cellulaire, on réalise un joint à la bonne dimension, collé à la cyano. Du fait de sa grande souplesse, il se mettra en place parfaitement dans les courbes de la gouttière.
Contrairement à une fausse idée répandue, la mousse cellulaire ne retient pas l'eau, cela a été confirmé par des spécialistes du caoutchouc et joints mousse industriels, pour deux raisons:
1° Il est recouvert d'une peau lisse (mais oui !) étanche
2° Les cellules sont à structure fermée, donc même en cas de rupture ou abrasion de la peau, pas de passage ou stockage d'eau. Rien à voir avec une éponge, donc:
Des tests extrêmement poussés ont été réalisés
Une fois en place, et collé avec un peu de néoprène, le résultat est impeccable. Le joint est bien positionné, très facilement, et la trappe est à la bonne hauteur.
L'étanchéité se fait non par la tranche de la trappe, mais par appui du dessous de trappe sur le sommet arrondi du joint, l'appui sur la tranche venant en complément.
Sa souplesse permet de bien plaquer la trappe sur tout son pourtour, et la trappe se retrouve à bonne hauteur par rapport à l'auvent une fois serrée.
La photo n'est pas fameuse, le flash transformant le moindre grain de poussière en point lumineux
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